• Aujourd'hui et comme tous les vendredis... la maison n'avance pas, les gars ne bossent pas et pour cause...

    Mon homme m'a bien expliqué... dans son village, les vendredis et surtout le matin, il ne faut pas faire de bruit.... pas travailler.... car le porc-épic rôde autour du village... (je vous sens frémir, hein!) et si le porc-épic entend du bruit, genre coup de marteau, coup de pelle et ben, le porc-épic vient dans la maison et ben... ça doit être rudement embêttant.... pasque du coup, personne ne fait rien le vendredi matin et surtout personne ne travaille...

    Y'a des jours où je me demande si vraiment je comprends bien ce que m'explique mon Homme...

    Y'en a d'autres où je vais regretter que le porc-épic n'ait pas choisi le samedi matin...


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  • Bon, c'est vrai je suis loin de faire un article exclusif... détonnant... surprenant... provocant sur le premier tour des élections au village vu que je vous informe... 10 jours plus tard... je n'aurais même pas profité de notre décalage horaire! (je réserve le "exclusif, détonnant, surprenant, provocant" pour le prochain billet "France Télécom Guyane se fout bien de nos...") Bref... revenons à nos... présidents...

    Résultats:
    235 votants... (plus que jamais!)
    SEGO... 93
    SARKO... 79
    BAYROU... 21
    LE PEN... 14 (NB: ces voix ne sont pas celles de blancs du village, un petit comité de locaux se réjouissait fort de cette bonne représentation)
    LES AUTRES se partagent les 25 voix restantes
    NUL... 3

    Et je vous livre par contre en exclusivité l'anecdote du bulletin "nul":
    J'étais présente au dépouillage et j'entends alors:
    "Dans l'enveloppe y'avait 2 papiers "SARKO", on compte 1?" (je vous assure que c'était une question!!!)
    Et les autres de répondre sur le ton de l'évidence: "oui, 1"
    Et on continue à dépouiller joyeusement... (ouf! pour un peu y'avait moyen de doubler sa voix!!!) Je raconte ça à des amis qui étaient restés à l'extérieur, le maire entend, se précipite en catastrophe à l'intérieur et corrige:
    "2 bulletins dans une enveloppe, ça compte pas 1, mais ça compte nul"
    Merci Monsieur le Maire, pour ce frisson citoyen, on frôlait l'accident électoral...

    Pour revenir sur les résultats, ceux du village ne représentent pas du tout ceux du département... Seules 6 communes limitrophes du Surinam ont placé Ségolène en tête alors que partout ailleurs, Nicolas l'écrase à plus de 40%. Rien de surprenant, vu la campagne menée et les problématiques locales : insécurité, immigration massive souvent confondue l'une à l'autre, activité économique au ralenti, chômage.

    Que sera le 2ème tour? Sûrement à l'image de premier... à Saint-Laurent, on a tout de même observé un repli de la politique mené par Sarkosy qui s'était appliqué à fermer sur 200m l'accés au fleuve par de vieux containers rouillés. Ce "mur honteux" ne faisait barrière qu'au regard... mais sûrement pas aux gens qui marchaient 200m de plus!!!



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  • A vOté

    Si j'ai la même carte que vous, je n'ai pourtant pas le même tampon et je pourrais même me vanter quelques heures encore d'un "et ben moi, z'ai votéheuu... et pis pas toiheuuu!"...

    ça y est! c'est fait... et ce ne fût pas une mince affaire: vous avez été les témoins de l'embargo de france télécom, m'empêchant d'accéder au net... m'obligeant à acheter une télé... qui elle-même ne m'a pas aider davantage à trancher. Aprés des nuits de réflexions, débats, analyses, j'en suis revenue à mon choix de départ... Bien que non-sondée (à cause, encore une fois, de france télécom!!!), je faisais partie de ce lot d'indécis qui, ce matin, hésitait... encore... un peu... contemplait mes enfants en me disant "surtout te plante pas!"... Non, pas que la France entière attende MoN vote, mais surtout que je n'oublierais pas ce que j'aurais mis dans la petite enveloppe bleue...

    La mobylette est réparée, mais j'ai choisi d'y aller à pied, pour me laisser le temps de, peut-être, changer d'avis, chemin faisant. Je me dis alors que c'est triste d'avoir suivie avec une telle ferveur cette campagne pour arriver devant l'urne presque hésitante. 2 enfants à chaque main, ma fille, nos petites voisines, mes armes contre le doute, on s'est amusée-régalée de ce rituel. "A vOté"... un regard au compteur... 35ème... ordre sur la liste... 406... contenu de l'enveloppe... non, mais oh!!! Je plains ceux qui n'auront qu'à appuyer sur un bouton pour voter... et, à l'issue, appuyer sur un autre pour afficher le résultat. Aujourd'hui, je suis impatiente que 18h arrive pour aller assister au dépouillement... Ah, si j'avais le téléphone à la maison, je pourrais presque m'engager à vous donner en avant-première les résultats des votes sur la commune... Mais, je suis en fait choquée par ceux qui vont le faire dimanche en métropole alors je ne le ferais pas... ou plutôt je le ferais mais plus tard... car le vote sur la commune n'est sûrement pas représentatif... plutôt anecdotique!

    Allez... à plus tard!

    France télécom m'a promis ma ligne dimanche ou lundi...comme quoi, c'était juste pour les élections... 2 mois sans téléphone! Un seul candidat aurait dit "le téléphone accessible à tous!", j'aurais plus hésitée moi!!!



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  • ...NaHaAhAaAaAaHaAAAAaANNNnNnN...!?!

    Ce "...NaHaAhAaAaAaHaAAAAaANNNnNnN...!?!"... est-ce un cri, une exclamation, une question, un doigt coincé dans la porte?

    J'avoue que je ne fais pas bien la part des choses. Allez, je vous raconte:

    Jusqu'à samedi soir dernier, tout allait bien dans le meilleur des mondes virtuels... je surfais agréablement sur le net... remettant encore un peu en cause l'efficacité de ma vieille planche "explorer" qu'il m'arrive de troquer contre une "mozilla" un peu plus performante... mais, ceci n'est qu'une petite considération de surfeur me direz-vous!Rien de bloguable!!

    Les choses ont commencé à s'aggraver dimanche matin... lorsque ma ligne commençait à faire sauter ma connexion à un tel point que j'ai dû abandonné l'idée du moment, à savoir de consulter "marmiton.com" pour savoir comment faire cuire la cuisse de pakira qui baignait alors depuis 24h dans sa marinade... Euh, pour les non-initiés, le pakira, c'est aussi celui qu'on appelle le cochon-bois, nom plus explicite hein!

    A ce moment-là... vous commencez à vous interroger... bon alors, alors... elle arrête avec ses 3 petits points... s'il y avait un prix du "trois petits points" on lui accorderait la première place sans même réunir un jury! ça devient pénible à la fin... cette manière de tenir en suspence... 3 petits points... 3 petits points... qu'est-ce qui s'est passé... du coup avec la cuisse de cochon-bois?

    Ben pas du tout!!! vous n'y êtes pas du tout!!! (vous remarquerez les 3 petits points d'exclamation!!!) cette histoire n'a rien à voir avec le cochon qui vit dans les bois sus-cité... vous attendiez une histoire du cru... une histoire bien de chez moi... une histoire de bête sauvage dans la grande forêt... En fait, ce serait plutôt une histoire de cru-ches... une histoire du t*** du c** du monde... une histoire d'hommes sauvages dans un local de France Télécom... une histoire de "t'as bien remarqué que je bloggue pus!"...

    Pour tout vous dire (enfin!) depuis dimanche midi, mon téléphone ne me renvoie que mon propre écho, pour ne pas dire qu'il me renvoit à moi-même, même pas un "buuuuuuuuuuzzzzz" de ligne dérangée qui me consolerait... rien! rien! rien! Bon...

    Lundi matin, on m'apprend qu'une copine du village a retrouvé sa ligne... je me réjouis pour elle, la veinarde... et ne peut retenir un "je sais! elle a pris la mienne!!!" sur un ton blagueur alors que... c'est même pas drôle... et encore moins si c'est vrai! car c'est vrai!

    Lundi midi, on m'apprend que les "destructeurs" (on les appelle parfois des réparateurs) sont partis.

    Tout ça pour vous dire que... s'il vous prenait l'envie de me joindre, vous passerez bien le bonjour à ma copine mais ne lui demandez pas à me parler... elle habite à 1km, pratique...NaHaAhAaAaAaHaAAAAaANNNnNnN...!?!!

    est-ce un cri, une exclamation, une question, un doigt coincé dans la porte?



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  • MéChAnTs... on a aussi une gendarmerie.

    Je profite de la photo pour rapporter une scène de village (je n'y étais pas, on me l'a raconté... donc les propos ne seront pas tout à fait exacts mais les faits, oui!):

    Deux rastas à la terrasse d'un "café" fument (dois-je préciser?).

    La camionnette bleue arrivent, les petits bonhommes kakis alias les gendarmes en sortent... jusque là, rien de surprenant...

    Les petits bonhommes kakis: Bonsoir.

    Les Rastas: Bonsoir.

    Les petits bonhommes kakis à un rasta qui fumait toujours: Euh, c'est quoi que tu fumes?

    Le rasta: Ben une cigarette.

    Les petits bonhommes kakis: ça ressemble quand même à de la drogue. Donne ton sac, on va regarder ce qu'il y a dedans?

    Le rasta: Non!

    Les petits bonhommes kakis: En fait, nous, on est les gendarmes et c'est nous les chefs, tu dois nous donner ton sac.

    Le rasta: Non!

    Les petits bonhommes kakis: on représente l'autorité, tu dois nous donner ton sac.

    Le rasta: Non!

    Les petits bonhommes kakis: Bon et bien, on le prend alors!

    Là les gendarmes prennent le sac: le rasta se lève alors d'un bond... arrache son sac des mains des gendarmes et s'enfuient en courant... si! si! c'est un petit village mais ils se passent des trucs hein!

    Là les gendarmes interrogent le second rasta pasque le premier trop y coure vite!

    Les petits bonhommes kakis:Dis, c'est qui lui? tu peux nous donner son nom.

    Le rasta: ben, nan, je le connais pas...

    Les petits bonhommes kakis: attends t'étais avec lui...

    Le rasta: nan, nan, vraiment, je le connais pas!

    10 minutes plus tard.. retour du rasta n°1, sac à la main...
    Je vous laisse une petite minute pour vérifier qu'on est pas le 1er avril...

    Pas le 1er avril, on est d'accord!hein!
    Donc retour dudit rasta number one! qui se dirige tout penaud (enfin j'imagine) vers les gendarmes, tend son sac et dit:
    "je m'excuse, je sais pas ce qui m'a pris tout à l'heure, vous pouvez regarder dans mon sac."

    Je ne sais pas s'ils ont accepté les excuses puisque la suite de cette histoire s'est déroulé à huit clos, le rasta number one ayant été conduit au local si joliment décoré que je vous présente ci-dessus.

    Moralité: euh... tiens, je vous laisse la faire!

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