Le 1er avril, bien que le sujet soit hautement sérieux, une première image vous a été communiquée (voir sur ce blog)...

Aujourd'hui, la rumeur circule et gagne de l'ampleur... accompagnant l'édition de cette nouvelle prise de vue.

Mes intuitions, mes espoirs m'interdisant de me confronter aux informations émanant des scientifiques... ma fille et mon homme souhaitant être au fait de ce qui pourrait perturber le cours de nos vies en septembre... j'ai laissé une amie décrypter le bulletin d'information trimestriel et communiquer à ma fille l'essentiel... ma fille communiquant alors à mon homme la précieuse information et mon homme m'interrogeant alors "Maïka dit que ce serait UNE tempête et pas UN cyclone?"

Nous cherchons alors à "baptiser" le phénomène mais restons dans l'attente du dernier bulletin prévu pour juillet-août pour confirmer ce qui n'est encore qu'une rumeur...

Et si celle-ci s'avère fondée... souhaitons alors, qu'une fois les deux tempêtes en présence, elles ne rivalisent pas trop...

Hé ben voilà, ça commence...

Hier matin, en classe, c'étaient les premiers signes... la colère que je suis sensée jouer l'a emportée et je me suis retrouvée, toute idiote, avec une larme au coin de chaque oeil...

Hier après-midi, je l'ai sentie monter... plusieurs fois j'ai dit... à mon fille, à mon homme... "Laissez-moi, j'ai envie de pleurer!"

Hier soir, c'est arrivé... j'ai pleuré... j'ai fondu... j'me suis toute ratatinée... j'ai toute dégouliné... mon homme n'a retrouvé qu'une bien pauvre flaque d'eau devant la poële de steaks avec poivrons... pourtant c'est gai... des steaks avec des poivrons... c'est relevé... c'est coloré! Et mon homme d'éponger la flaque à coups de "mais qu'est-ce qui se passe?" et la bien pauvre flaque de répondre "je sais pôôôôôôôô...." et de s'inonder un peu plus...

Ce matin encore, c'est revenu... j'me suis entendue dire... "excusez-moi, je vais pleurer un peu"... je suis allée me cacher sous mon oreiller... et j'ai pleuré... presque même pas assez... et j'me suis lamentée "je veux pas aller à l'écoooooooole!"

Arrivée à l'école (si!si! j'utilise la méthode du "coups de pied au cul, ma fille" que mon papa m'a toujours conseillée), j'ai mis en garde mes collègues qui m'ont dit "mais euh... le baby blues, c'est pas après?"

Ben, je sais plus moi... je crois me souvenir que ça m'avait fait la même chose à ma première grossesse... Mais le contexte de vie était pas évident alors ça justifiait les larmes... alors que là, rien ne justifie... tout va très bien...
Certes , j'ai l'humeur qui suit la météo (pour moi, vivre au soleil, c'est vital voir même médicinal!) et que là, le village est inondé...

Dîtes-moi, les filles... celles qui ont eu le gros bidon... rassurez-moi... z'avez déjà vécue ça?

AS (Anté-scriptum... genre, j'ai fait du latin!):
je présente mes excuses aux Madeleine... et je m'interroge avec elles..."mais d'où vient-elle, cette expression?"
et aussi 1000 excuses à mon homme qui... lui aussi... se pose bien des questions...

Drôle de surprise au retour du week-end... Plus de marche pour entrer dans le village... elles sont sous les eaux... (oui, oui... je m'autorise le pluriel pasque y'en a vraiment beaucoup... des eaux!!!)

Normalement, en février par exemple (pendant la saison des pluies déjà) il y a une quinzaine de marche soit un bon 2 mètres entre l'eau et le niveau le plus bas du village... Normalement, en septembre (pendant la saison sèche), y'a la plage en bas des 30 marches...
Aujourd'hui, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bord des marches qui sont recouvertes de près de 50 centimètres d'eau...

Il paraît qu'on a pas vu ça depuis 1986... Alors je partage avec vous ce moment historique... P'être même qu'il vont en parler à la télé... je veux dire à l'édition nationale des informations... A suivre...