• La question se pose donc...

    J'ai de bien menues nouvelles à vous rebloguer un peu mais je suis mal à l'aise dans cet espace.

    J'optais pour l'option du "relooking" mais je ne parviens pas à appuyer sur la touche "supprimer"...

    Le deuil serait-il inachevé? Serait-ce encore trop tôt?

    Ou alors, je suis en fait loin de la problématique du deuil... cette période de ma vie n'est pas à être enterrer. Elle restera vivante au moins dans cet espace. De futures jeunes aventurières pourront y lire un "possible" et moi, vieillissant non loin de mes chaussons (qui restent tout de même du type tong),  j'y retrouverais tout ce que j'y ai laissé...

    Décision est prise... prouvant par là même, l'utilité du blog...

    Je vous communiquerais l'adresse de mon prochain blog.

     

    Dîtes, vous pensez que l'on peut avoir jusqu'à combien de vies en une seule?


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  • Sortir d'un long silence... justifier une longue absence...

    Vous raconter le bonheur de la vie dans le petit village... sans internet... sans téléphone...

    Vous avouer que ce bonheur à ses limites... Oh! vous savez ça déjà... c'était moi l'ignorante!

    Vous parler de différences culturelles fortes... qui promènent un couple d'incompréhension en incompréhension... Oh! vous pouviez imaginer ça... c'était moi la prétentieuse! vous détailler le moment où d'excuses culturelles...on arrive à des accusations personnelles... Euh! là, ça devient fouillon!!! 

    Sortir d'un rêve... avec les utopies planquées dans les chaussettes...

    Ou au contraire... ne pas accepter de voir son rêve se briser lentement... de voir ses idéaux malmenés... de laisser gâcher une représentation idéale par une réalité souvente navrante... le quitter pour le sauver et ne rien gâcher... refuser de vivre déçue ou en colère...

    La pirouette a été certes acrobatique mais réussie... La séparation s'est déroulé avec un grand respect. Nous vivons désormaisàCayenne...

    Les enfants et moi-même nous accommodons bien à ce Kotékréyol... Le lieu répond à nos attentes: sortie au cinéma, à la bibliothèque, à la mer, au supermarché, aux diverses fêtes, à la piscine... 

     


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  • Vous m'avez peut-être croisé au pied de la tour Eiffel, sur une plage d'Argelès ou encore dévalant le toboggan aquatique de Thonon-Les-Bains... Car, malgré toutes apparences, malgré toute vraisemblance, j'y suis!

    Non pas que je m'ennuie dans notre charmante petite maison.... mais plutôt que je rêve à un ailleurs et que cet ailleurs maintenant, c'est la métropole! Vous n'imaginez pas à quel point un cageau de brugnon devient exotique comparé à un sac de mangues...

    Par contre... ne vous méprenez pas, et ma mère serait la première à vous le dire... ceci n'annonce pas le grand retour avec le grand D de Définitif en métropole... nan, je serais, sûre, bien heureuse de remonter dans cet avion au mois d'Août... Enfin.... affaire à suivre!


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  • Même si je ne me suis pas sentie vieillir ces derniers jours, j'ai quand même franchi le cap et appliqué un peu de crème anti-rides autour de mes yeux...


    Et je trouve étonnant comme, malgré soi, on fait un bilan... allez, je le partage avec vous...
    Bon! Si l'on fait un bond en arrière :
    A 20 ans et même avant, je rêvais d'Afrique, je rêvais de voyage là où les gens semblent plus chaleureux, plus solidaires, où la qualité de la vie ne dépend pas seulement d'un pouvoir d'achat...j'avais des élans humanistes tout en étant profondément timide. J'me serais bien vu instit' au bout du monde!
    Je lisais les bouquins de ceux qui ont cherché à s'intégrer dans une autre culture, cette reine blanche en Afrique mais aussi Jéromine Pasteur ou encore les livres de ceux qui y ont toujours vécu... Amadou Kourouma m'avait ramené à une réalité plus douloureuse de ce continent idéalisé... je me suis intéressée aux Antilles...
    A 22 ans, dans les French Indies, trop utopiste pour accepter le système EDUCATION NATIONALE, j'ai fait faux-bond à mes engagements et lockes sur la tête, j'ai tenté d'être noire... j'ai tenté la philosophie rasta... La supercherie n'a pas duré... mon bronzage ne m'aura jamais faite africaine et je n'ai jamais réussi à ponctuer chacune de mes phrases d'un "Haïlé I, Sélassie I"... La philosophie de Jah s'imposant telle une doctrine... j'en ai fait fi!
    A 24 ans, lassée de chercher un contact mystique avec la nature entre 2 vendeuses de maillot de bain et l'hôtel Belle Anse, c'est le début de l'aventure Guyanaise. Ma fille m'a faite maman et ça c'est une longue histoire... encore sans bilan. Mais par ailleurs, l'opportunité de jouer à la maîtresse dans une classe unique au coeur des marais et me voilà engagée, jour, nuit et week-end dans le souci de transmettre le mieux possible des savoirs et des valeurs...
    A 27 ans, après être devenue biengré moi (néologisme de circonstance) maman célibataire, j'arrive 2ème au concours de recrutement des enseignants (humble avec l'âge??? du tout... pis ça servirait à quoi d'être 2ème si on peut pas le dire!!!). 2 mois de révision à la bougie car nous vivions dans un village sans eau ni électricité...
    A 30 ans, me v'là instit au bout du monde... L'Afrique? ben, j'ai toujours été nulle en géographie alors laissez-moi vous dire que malgré toutes les cartes, j'y suis et que j'y suis bien... S'il m'arrive de remettre en cause ce bonheur, c'est pasque, je ne suis pas toute seule et que je sais que ce n'était pas leur rêve... de me voir partir au bout du monde et pire, y rester... et que ce n'est peut-être pas non plus son rêve à elle... que d'être la seule petite blanche de l'école...
    A 30 ans, j'ai réalisé mon rêve, mes amis étaient là pour partager ce bonheur et des rêves, je m'en autorise encore plein d'autres... pasque si ça s'trouve, l'aventure ne fait que commencer...


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